Pour certaines rivalités, il faut des années, voire des décennies à créer l’étincelle. Le dernier printemps a changé bien des choses entre les Canadiens et les Penguins.
Il y a à peine un an, les deux formations de la Conférence de l’Est n’étaient rien de plus que deux adversaires dans la LNH. Deux des 30 équipes du circuit. Ce n’est plus le cas. Il serait étonnant que les deux belligérants s’envoient des invitations pour célébrer Noël ensemble.
L’élimination des Penguins par la troupe de Jacques Martin en sept rencontres en mai dernier a véritablement laissé un goût plus qu’amer dans la bouche des hommes de Dan Bylsma. À leur première rencontre depuis la poignée de main au centre de la glace du Mellon Arena le 12 mai, poignée de main signifiant la fin du règne de Sidney Crosby et Cie comme champions de la coupe Stanley, une confrontation Montréal-Pittsburgh ne sera plus jamais la même.
"C'est le résultat d'affronter une équipe en séries", a expliqué Jacques Martin. "C'est de cette façon que l'animosité se crée entre deux équipes. Et c'est ce qu'on a vu ce soir."
La rivalité est maintenant plus vive que jamais. Les deux équipes ne se font pas faites de quartier tout au long du match qui a été ponctué de 74 mises en échec et une bagarre. Lorsque les joueurs des Penguins n’étaient pas occupés à pourchasser P.K. Subban, ils tentaient de varloper Maxim Lapierre. La foule était également de la partie.
"Je suis assez habitué de me faire huer, ça m'arrivait souvent dans le junior" a admis Subban qui a été la cible favorite des partisans des Penguins samedi soir.
"Ce n'est pas que je l'entends pas, mais je me concentre sur ce que j'ai à faire. Les partisans sont très passionnés ici et ce fut d'être agréable de jouer dans cet édifice."
Si Subban ne fait que commencer à irriter les partisans des équipes adverses, Maxim Lapierre devrait obtenir son doctorat en la matière sous peu.
"Il y a des gars dans la Ligue qui savent presser les bons boutons pour faire sortir leurs adversaires de leur gond. J'ai joué contre Maxim et je le haïssais ", a admis Scott Gomez, l'auteur du but vainqueur. "Lorsque Maxy joue de cette façon, nous sommes une équipe différente. Chaque équipe a un joueur comme ça, le nôtre est simplement un peu meilleur à faire ce boulot.
Si sa chambre était tapissée bleu-blanc-rouge durant sa jeunesse, Sidney Crosby est loin d'aimer affronter les Canadiens ces jours-ci, au grand plaisir des Montréalais.
"Il y avait beaucoup de mots qui s'échangeaient de part et d'autre", a expliqué Michael Cammalleri, l'auteur de deux des trois buts des siens. "Il y avait beaucoup de bonnes batailles. C'est le fun pour les joueurs. Ça force les joueurs à augmenter leur niveau de jeu et ça ajoute au suspens de la rencontre. S'il aimait jouer contre nous, il y aurait quelque chose qui clocherait de notre côté."
Si pour une raison ou une autre la date du 12 janvier n’était pas encore encerclée sur votre calendrier, le prochain rendez-vous Canadiens-Penguins au Centre Bell devrait maintenant amplement suffire pour libérer votre agenda.
Source : canadiens.com
Nouvelle LNH :
LNH - Blues : Halak, le sauveur
Jaroslav Halak avait rendez-vous pour la première fois avec les 19 000 spectateurs du Scottrade Center de St. Louis, samedi.Dernier joueur à être présenté à la foule, il a été accueilli chaleureusement avant le match contre les Flyers de Philadelphie.
« C'est bien de remporter le match inaugural à domicile. Les partisans m'ont vraiment surpris. L'ambiance était excellente à la fin », a commenté Halak.
Les partisans des Blues ont toutefois dû attendre à la 10e minute de jeu avant de voir le gardien slovaque faire ses premiers arrêts. Halak a été parfait jusqu'à ce que Daniel Brière le déjoue en début de troisième période.
Halak, choisi première étoile de la rencontre, n'a accordé aucun autre but par la suite. Les Blues l'ont emporté 2-1 en prolongation.
Ville de hockey?
À St. Louis, le baseball et le football retiennent l'attention des amateurs et des médias. Bien qu'il ne soit pas aussi populaire qu'à Montréal, le hockey occupe une place enviable quand on compare St. Louis à d'autres villes de la LNH.
Devant le Scottrade Center, ils étaient nombreux avant le match à porter fièrement le chandail numéro 41.
« Je m'attends à ce qu'il soit extraordinaire et, avec un peu de chance, qu'il bloque tous les tirs! », a lancé un partisan en liesse à Radio-Canada Sports.
« Merci de nous l'avoir envoyé, a ajouté un autre partisan. Nous sommes tellement fiers d'avoir finalement un gardien qui est ici pour de bon. Je suis sûr qu'il va vous manquer beaucoup! »
À la boutique de souvenirs, les chandails d'Halak arrivent au sommet du palmarès des ventes.
Avant même le début de la saison, il a fallu passer une nouvelle commande pour s'assurer d'avoir suffisamment de maillots pour le match inaugural.
Les partisans des Blues croient qu'avec l'acquisition d'Halak, l'équipe peut aspirer à la Coupe Stanley.
Source : Yahoo.com(sports)
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