samedi 9 octobre 2010

CH : Un beau casse-tête




Pour l’équipe derrière l’équipe, la logistique d’une retraite fermée peut représenter tout un défi. Le cerveau de l’opération, c’est Pierre Gervais, le gérant de l’équipement pour les Canadiens de Montréal.

Il faut être certain que personne ne manque de rien. Des gants aux bâtons, en passant par les roulettes de ruban, c’est à lui de voir à ce que les joueurs se sentent ici comme à la maison.

«C’est très différent de ce que l’on vit habituellement. Surtout qu’on jouait un match à Québec avant de venir ici et puis on part directement d’ici pour aller à Toronto, puis à Pittsburgh. Tout d’abord, ça prenait deux jeux de chandails, puisqu’on jouait en rouge à Québec et en blanc à Toronto et Pittsburgh », a laissé savoir Pierre Gervais d’entrée de jeu.

« Il faut faire la location des serviettes, il y a un service local qui s’occupe de tout le lavage, des chandails, des bas, des sous-vêtements. Ce qui est fourni normalement dans les vestiaires de la LNH, comme les produits pour la douche, l’eau, les breuvages, il a fallu tout amener », a laissé savoir celui qui a dû tout débarquer du camion avec son équipe dans la nuit de samedi à dimanche, avec la complicité de certaines personnes de Clermont.

«Notre camion était plein à craquer. Les gens de l’aréna font tout pour nous satisfaire. Nous avons deux vestiaires réservés pour les joueurs, en permanence. J’ai traîné ma machine à aiguiser comme à l’habitude, en plus des machines pour sécher les gants, ce qui est normalement fourni dans les arénas de la LNH. »

En plus de tout cet équipement, il doit également faire la gestion de l’outil principal du hockeyeur, son bâton.

« En terme de bâton, j’ai demandé aux gars de me donner huit bâtons chacun avant de partir, pour être certain qu’ils allaient être corrects pour le match de Québec et pour ici à Clermont », explique celui amorce son 23e automne dans l’organisation des Canadiens. « Avant de repartir pour Toronto, je vais faire une sélection dans ce qui reste et on va envoyer le restant à Montréal, pour ne pas trop en traîner. On aime toujours en avoir plus que moins.»

Concernant les lieux à proprement dit, Pierre Gervais n’en trouve rien à redire, ayant été bien reçu par les gens de la place.

«Tout le monde est très sympathique. C’est certain que les chambres sont plus petites, mais ça fait très différent. Disons que ça nous fait apprécier nos grandes installations comme on a à Brossard, au Centre Bell et sur la route », a conclu le professionnel de l’équipement.

Source : Canadiens.com


Nouvelle LNH :


« J'en dois une aux Canadiens » -Marc-André Fleury


S'il y a un joueur des Penguins qui a ruminé l'élimination aux mains du Canadien cet été, c'est bien le gardien québécois Marc-André Fleury.

Écoutez l'entrevue de Yannick Lévesque en compagnie vendredi soir de Marc-André Fleury...

« J'étais déçu, je voulais bien faire, je voulais qu'on gagne, a commenté le gardien Marc-André Fleury. J'en dois une à Cammalleri et aux autres à qui j'ai eu affaire. Tu sais, quand t'es celui qui voit la rondelle entrer dans le but pour l'élimination, c'est difficile. »

Ordinaire lors du 7e match

Fleury avait été très ordinaire et envoyé aux douches alors que le Canadien menait 4 à 0 lors du septième et ultime match de la demi-finale, la dernière de l'histoire de l'Igloo de Pittsburgh.

« De revenir au Québec l'été dernier et d'entendre tout le monde me parler de notre élimination, ce fut différent. J'aurais aimé être à la place du Canadien en finale d'association . L'été a été plus long et on est prêt pour cette année. »

Un premier gain au nouvel aréna ?

Les Penguins ont raté leur entrée à leur nouvel amphithéâtre jeudi soir en subissant une défaite de 3-2 aux mains des Flyers de Philadlphie au Consol Energy Center. Une victoire contre le Canadien samedi leur permettrait de faire coup double: venger l'élimination et faire plaisir aux amateurs.

« J'ai hâte d'affronter le Canadien, a lancé Fleury. On aurait aimé partir du bon pied dans notre aréna. Ça ferait du bien de se venger un peu avec ce qu'on a vécu en séries, estime Fleury à la veille de l'affrontement.

La leçon

Les Penguins n'ont pas oublié l'affront du printemps dernier. Et ils retiendront la leçon selon le gardien des Penguins.

Le gardien des Penguins avait permis 4 buts en 13 lancers avant de céder sa place au gardien substitut Brent Johnson. Les Penguins avaient eu un regain de vie en marquant deux buts mais le Tricolore l'avait finalement emporté 5-2, en route vers la finale d'association et les Flyers de Philadelphie.

«Les deux dernières années, on avait été choyés d'aller en finale deux fois et le printemps dernier, on est peut-être entré en séries trop détendus. Ce n'est pas acquis qu'on va se rendre en finale tous les ans et peu importe que tu finisses premiers ou huitièmes, ça ne veut rien dire. Il faut être la meilleure équipe et celle qui travaille le plus fort pour avancer en séries», croit Fleury.

Source : Ckac.com

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