dimanche 20 janvier 2013

Bonne note pour Galchenyuk et Prust



Source : Rds.ca

MONTRÉAL – Si Alex Galchenyuk était envahi d’une émotion particulière - n’importe laquelle - au terme de son premier match dans la Ligue nationale, il le cachait comme un vrai pro.

Galchenyuk, qui a officiellement complété samedi soir son saut du niveau junior à la LNH, fait jaser comme peu de recrue avant lui depuis son arrivée à Montréal. Lorsqu’il a soulevé à bout de bras le flambeau que chacun de ses coéquipiers se sont relayé au centre de la patinoire lors de la présentation des joueurs, la réaction qu’il a suscitée se comparait à celle obtenue par Carey Price et Francis Bouillon, deux autres favoris de la foule.

Difficile de quantifier l’intensité sonore que renfermait le Centre Bell à ce moment, mais on serait à l’aise de parier que Galchenyuk n’a jamais rien vécu de tel dans l’uniforme du Sting de Sarnia.

« C’était spécial, a exprimé le jeune de 18 ans, stoïque et peu bavard après son baptême de feu. Je n’avais jamais joué ici, alors je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais c’était fantastique. Il y avait beaucoup de choses qui me passaient par la tête à ce moment. »

Utilisé à la gauche de Tomas Plekanec sur un trio complété par Brian Gionta, Galchenyuk a dû attendre que ses coéquipiers purgent deux pénalités mineures avant de donner ses premiers coups de patins à la sixième minute. Le numéro 27 n’a pas tardé à se faire remarquer, entrant rapidement sur l’aile après avoir capté une passe de son capitaine pour décocher un bon tir des poignets qui a donné du mal à Ben Scrivens.

Modeste contributeur en première période, Galchenyuk a terminé la rencontre avec un peu plus de treize minutes de temps de jeu, dont 1:51 en avantage numérique. Il a effectué 18 présences sur la patinoire.

« Il a bien paru, a évalué l’entraîneur Michel Therrien. Il n’a pas mis l’équipe dans le trouble, il a tenté de créer quelques jeux et a lancé au but quand il devait le faire. On a aussi vu qu’il avait la vitesse pour tenir son bout. »

« Pour lui comme pour nous tous, c’était un premier match. J’ai trouvé qu’il s’est bien tiré d’affaire », a complimenté Plekanec.

« Je voulais travailler fort et éviter les erreurs. Plus le match avançait, plus je me sentais confortable. C’était une grosse étape pour moi qui arrivais du junior », a laissé tomber le jeune Américain en guise d’auto-évaluation.

Un trio d’instigateurs

Deux autres joueurs disputaient, comme Galchenyuk, leur premier match dans l’uniforme du Canadien. Flanqué du fougueux Ryan White sur la quatrième ligne d’attaque, Brandon Prust et Colby Armstrong n’ont pas attendu qu’on leur faire un dessin pour démontrer qu’ils avaient compris la raison pour laquelle ils avaient été ajoutés à l’effectif montréalais.

Envoyé dans la mêlée peu de temps après la mise en jeu initiale, le trio d’instigateurs croyait avoir généré le premier but de la saison quand Prust a poussé la rondelle derrière la ligne rouge à la 46e seconde. L’officiel positionné à proximité a toutefois coupé court aux célébrations en signifiant que White avait suffisamment gêné le travail du gardien pour mériter deux minutes de réflexion.

« Notre équipe était bien préparée. On a même marqué dès la première minute, mais nous avons touché au gardien », a rappelé Therrien sur un ton qui laissait facilement transparaître son désaccord avec la décision rendue.

Prust, plus particulièrement, a laissé une bonne impression à ses débuts dans son nouvel uniforme. Il a jeté les gants face à Mike Brown, un rude combat qui a éclaté à la septième minute, et a remporté quelques mises en jeu en territoire offensif en deuxième période. Armstrong et lui ont formé une paire en désavantage numérique et les statistiques officielles lui donnent trois mises en échec.

« Ce sont des joueurs à qui on demande d’apporter de l’énergie et ils ont bien fait leur travail ce soir », a remarqué Francis Bouillon.

« Ils ont fait du bon travail, ils ont rendu la tâche difficile à l’adversaire », a approuvé Therrien.

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