dimanche 23 octobre 2011

Canadien : l'inexpérience se fait sentir




Les athlètes professionnels disent souvent, quand ça va mal, il n'y a aucune excuse à fournir. C'est ce qu'on s'évertue à dire chez le Canadien en commentant le mauvais début de saison. Mais l'inexpérience du groupe de défenseurs est de plus en plus mis en relief comme étant une excuse.

L'entraîneur Jacques Martin a relevé l'inexpérience comme un facteur important, samedi, en expliquant la cinquième défaite de suite de l'équipe.

«Nous avons dans la formation trois défenseurs peu expérimentés, a-t-il souligné. En raison de l'absence de vétérans blessés, ces jeunes sont appelés à jouer un rôle plus important qu'ils devraient. Ils doivent apprendre dans le feu de l'action.»

L'entraîneur a aussi identifié l'inexpérience en parlant des deux avances que l'équipe a laissée filer en troisième période cette saison.

En 15e place

Le CH n'a pas le choix d'envoyer ses jeunes défenseurs dans la fosse aux lions. La remise en forme d'Andrei Markov accuse du retard et Jaroslav Spacek récupère d'une blessure aux côtes. Chris Campoli, mis sous contrat à la fin du camp d'entraînement afin de pallier au problème, est également sur la touche.


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Le Canadien se retrouve au 15e rang de l'Association Est, une situation qui ne perturbe pas trop Martin.

«L'important, c'est de faire avec ce qu'on a et de continuer de travailler et de s'améliorer, a-t-il déclaré. Il faut d'abord aller chercher une victoire au prochain match et en coller ensuite plusieurs.»

Dans le vestiaire, les joueurs se remontaient le moral comme ils le pouvaient, en mettant l'accent sur le point grapillé, un quatrième seulement en sept matchs, plutôt que celui perdu.

On a demandé à l'ailier gauche Michael Cammalleri jusqu'à quel point les joueurs peuvent retirer du positif d'une défaite.

«Je ne sais pas. C'est à souhaiter que nous n'ayons pas à se rendre jusque-là», a répondu Cammalleri.

Le Canadien n'a conjugué effort constant à l'attaque et en défense qu'une seule fois cette saison, dans la victoire de 5-1 acquise contre les Jets à Winnipeg. Soit qu'il perd 2-0, 3-1 (deux fois) ou 4-1 ou qu'il s'incline 6-5 ou 5-4.

Samedi, quelques joueurs comme Lars Eller et Travis Moen ont mentionné que la chance n'était pas toujours du côté du Canadien. Mais il y a plus que les bonds favorables, selon Mathieu Darche.

«Il faut que tout le monde joue un bon match en même temps. Ce qui ne s'est pas encore produit cette saison», a tranché Darche.

«Je ne dis pas qu'il y a des gars qui ont été mauvais ce soir, a-t-il ajouté. Le trio de Lars (Eller) nous a gardés dans le coup. C'est difficile d'identifier un aspect en particulier. Ce sont les détails qui font la différence. Nos adversaires ont des bonds favorables, mais c'est à nous de voir à en obtenir également. Il faut s'assurer que tout le monde contribue en même temps.»

Cole, pourquoi pas?

L'entraîneur n'a guère apprécié qu'on lui demande pour quelles raisons il ne fait pas appel aux services d'Erik Cole en supériorité numérique.

La question était de savoir: «Pourquoi Darche et pas Cole?»

«Est-ce que vous savez combien de buts Erik Cole a marqués (sur ses 26 au total) en avantage numérique, la saison dernière?», a demandé Martin au collègue anglophone. Trois, a-t-on soufflé dans la salle.

«J'ai fait mes devoirs, et Mathieu Darche assure une bonne présence devant le but en attaque massive. Ça doit être la prérogative de l'entraîneur de prendre ces décisions-là. Et il faut faire ses propres recherches avant de poser des questions comme celles-là», a-t-il conclu.

Source : Rds.ca

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