vendredi 30 septembre 2011

«Je suis tanné de perdre», Brian Gionta




Il se fait tard. Le Canadien n'a plus qu'un match préparatoire afin de se remettre sur les rails. Des vétérans montrent des signes d'impatience, incluant le capitaine Brian Gionta qui déteste perdre, que ça compte ou pas.

«Oui, la situation est frustrante. Et je suis tanné de perdre», a lancé Gionta, à l'issue de la sixième défaite en sept rencontres du Tricolore.

«Les matchs précédents, ça pouvait se tolérer parce qu'il manquait plusieurs vétérans. Mais, au cours des deux derniers, la majorité des vétérans ont été de la partie et nous tentons d'être le plus prêt possible en vue de la saison régulière. Mais nous n'avons pas été à notre mieux ce soir.»

Le CH manque nettement de cohésion dans les trois zones et de finition près du filet ennemi. Mais le pire problème, selon Gionta, c'est le manque de soutien entre coéquipiers.

«À plusieurs reprises, nous faisons le mauvais jeu. Au lieu de faire une passe à un joueur à découvert, nous envoyons la rondelle à un coéquipier qui doit battre trois rivaux.»


L'inefficacité du jeu de puissance n'est pas une source de préoccupation pour lui, tant que l'équipe créera des occasions de marquer, comme ç'a été le cas jeudi.

Gorges a eu chaud

Le défenseur Josh Gorges a eu un gros moment de frayeur en troisième période quand il a effectué une mauvaise chute en compagnie d'un rival. Sa jambe droite a encaissé l'impact, se repliant sous son poids. C'est à cette jambe, précisément à ce genou, qu'il a été opéré au début de 2011.

«J'ai réellement craint le pire. Ça s'est passé comme au ralenti. J'ai senti ma jambe se replier et je me disais que ça ferait mal. D'ailleurs, ma réaction initiale en a été une de douleur, mais c'est surtout au coeur que j'ai eu mal. J'ai eu des palpitations, je croyais que j'étais foutu. Quand j'ai réalisé que mon genou avait tenu le coup, j'ai poussé un soupir de soulagement et je me suis dit 'dieu merci, tout est correct'.

«D'être sorti indemne d'un incident semblable, c'est merveilleux sur le plan psychologique», a-t-il résumé.

Moins loquace

Si l'entraîneur Jacques Martin n'hésitait pas à souligner les bons coups des jeunes aspirants en début de camp d'entraînement, il se montre avare de commentaires au moment où les prises de décisions se corsent.

Martin n'a pas voulu dire si le match plus difficile que Brendan Gallagher a connu venait de lui coûter un poste en début de saison. Ni si le défenseur Alexei Yemelin était en voie d'être relégué à un poste de réserviste, ou pire d'être retranché.

«Nous ne basons pas nos décisions que sur un seul match, mais sur l'ensemble du camp d'un joueur, a répondu Martin, en parlant de Gallagher. La compétition est plus vive vers la fin du camp et nous pouvons faire une meilleure évaluation quant à savoir si le joueur est prêt à jouer dans la Ligue nationale.»

Au sujet de Yemelin, l'entraîneur a rappelé qu'il a besoin de temps avant de s'adapter à son nouvel environnement, tant sur la glace qu'à l'extérieur.

«Nous apprécions certains aspects de son jeu. Il a joué dans une ligue professionnelle et il doit s'adapter à de nouvelles surfaces de jeu et à de nouveaux coéquipiers. Nous devons continuer de travailler avec lui.»

Source : Rds.ca

jeudi 29 septembre 2011

Weber est-il encore dans les plans ?




BROSSARD - Utilisé comme attaquant à l'entraînement depuis deux jours, la carrière du jeune défenseur Yannick Weber est-elle rendue à la croisée des chemins chez le Canadien?

L'entraîneur Jacques Martin refuse de parler de déception quand on lui demande de commenter la performance du Suisse au camp, préférant mettre l'accent sur sa polyvalence.

Martin a mentionné, mercredi, qu'on ne devait pas tirer de conclusions hâtives et que Weber demeure dans la lutte pour l'obtention d'un poste en défense, comme quelques autres aspirants. Il a ajouté qu'il possède un avantage sur les autres parce qu'il peut évoluer à l'attaque, ainsi qu'au sein des unités spécialisées.

«C'est un très jeune joueur qui a encore des aspects de son jeu à améliorer, a souligné l'entraîneur. Rappelez-vous: il a commencé la dernière saison à Hamilton, avant de venir nous prêter main-forte. Au cours des dernières séries, on ne l'a pas utilisé en défense.»

Martin a beau dire qu'on continue d'analyser le travail des jeunes Alexei Yemelin et Raphael Diaz, on dirait que Weber ne figure plus dans les plans d'avenir de l'équipe, à sa quatrième saison dans l'organisation. D'autant plus que le directeur général Pierre Gauthier vient de mettre sous contrat Chris Campoli, à un salaire de 1,75 million$ US pour la prochaine saison.

S'il a évité de parler de déception dans son cas, Martin a tout de même laissé filtrer que Weber doit «élever son niveau de jeu de quelques crans».

Difficile de faire ses preuves en défense quand on est confiné à un poste d'ailier droit. Mercredi, Weber s'est entraîné au sein d'une unité à quatre attaquants complétée par Lars Eller (blessé), Mathieu Darche et Aaron Palushaj.

Signe que Weber n'en mène pas large dans le moment: il a été indisponible pour des entrevues ces deux derniers jours. Le Canadien l'a tenu à l'écart des médias. Mercredi, le Suisse âgé de 23 ans a fait du temps supplémentaire sur la glace, au terme de la séance à Brossard.

En après-midi, le Tricolore a annoncé que le gardien Nathan Lawson, l'attaquant Brian Willsie et le défenseur Frédéric St-Denis ont été cédés aux Bulldogs de Hamilton. Il reste 36 joueurs au camp, mais 26 en santé.

Source : 985sports.ca

mercredi 28 septembre 2011

«Je me sentais désiré ici» - Campoli




Le nouveau venu chez les Canadiens de Montréal, Chris Campoli, a sauté sur la glace du Complexe sportif Bell de Brossard pour la première fois, mardi matin.

Le défenseur, qui portera le no 17, s'est joint à la formation montréalaise puisque celle-ci désirait faire son acquisition depuis plusieurs semaines déjà.

«L'organisation s'est intéressée à moi dès que les Blackhawks de Chicago ont décidé de ne pas retenir mes services, a confié Campoli, après l'entraînement. C'était important pour moi, je me sentais désiré ici.»

Jumelé à Josh Gorges pour sa première séance d'entraînement, Campoli dit avoir apprécié l'expérience.

«Je ne sais pas si je formerai une paire avec lui, mais je dois dire que j'ai trouvé ça plutôt agréable, a-t-il lancé. Je me sens bien physiquement et je dois maintenant m'inclure au groupe qui est déjà en place.

«Je connais bien Michael Cammalleri. On a le même agent et on est deux Italiens de la région de Toronto. Il m'a grandement vanté Montréal et il m'a conseillé d'apprendre quelques mots de français, a-t-il poursuivi, sourire en coin.

Reconnu comme étant un défenseur offensif, Campoli a connu sa meilleure campagne en 2005-2006, alors qu'il avait amassé 34 points en 80 rencontres. Il n'a jamais réussi à atteindre le plateau des 80 matchs depuis.

«Je suis un défenseur qui bouge bien la rondelle et qui aime appuyer l'attaque, a admis Campoli. Je demeure néanmoins conscient de mon jeu défensif et je ferai tout pour aider l'équipe.»

De son côté, l'attaquant Mathieu Darche semblait heureux de cette nouvelle acquisition.

«C'est un bon ajout pour notre équipe, a avoué le Québécois. C'est un gars d'expérience et c'est plaisant de voir que la direction fait tout en son pouvoir pour amener du renfort.»

Le retour de Desharnais

Ralenti par une blessure au bas du corps lors des derniers jours, le petit attaquant David Desharnais a effectué un retour à l'entraînement, mardi. Il se dit remis à 100%.

Lars Eller, lui, est toujours ennuyé par une blessure à l'épaule. Il écarte catégoriquement l'idée de disputer une partie préparatoire et espère être en mesure d'être en uniforme pour le premier match de la saison, le 6 octobre prochain. Il devra toutefois recevoir le feu vert des médecins d'ici là.

Le Québécois Gabriel Dumont a de son côté été cédé aux Bulldogs de Hamilton.

Les attaquants Brendan Gallagher, Michael Blunden et Brian Willsie ainsi que le gardien de but Nathan Lawson ont quant à eux bénéficié d'une journée de congé.

Par ailleurs, l'attaquant Brian Willsie et le gardien de but Nathan Lawson ont été soumis au ballotage. Brock Trotter, qui avait passé par le même processus lundi, n'a pas été réclamé.

Trios et paires de défenseurs à l'entraînement

Pacioretty - Gomez - Gionta

Cole - Plekanec - Cammalleri

Kostitsyn - Desharnais - Palushaj

Darche - Dumont - Engqvist

Bournival - Eller - Dumont



Gill - Subban

Gorges - Campoli

Yemelin - Woywitka

Diaz - Spacek

Source : Tvasports.ca

mardi 27 septembre 2011

David Perron a rejoint ses coéquipiers




ST. LOUIS - L'attaquant David Perron s'est joint à ses coéquipiers des Blues de St. Louis, après une absence de 10 mois reliée à une commotion cérébrale.

Perron a raté 72 matchs la saison dernière à la suite d'une sévère mise en échec du capitaine des Sharks de San Jose, Joe Thornton, qui a écopé d'une suspension de deux matchs pour son geste.

Perron a eu besoin de plusieurs mois pour se débarrasser des séquelles de sa commotion cérébrale. On ne sait pas encore quand il pourra disputer un match.

Perron et le directeur général des Blues, Doug Armstrong, ont indiqué que l'ailier a commencé à faire de légers exercices et à patiner il y a trois ou quatre semaines, les symptômes de sa commotion s'étant atténués.

« Je me sens pas mal bien et ça fait du bien de revenir à l'aréna, a dit le Sherbrookois Perron. Il va y avoir quelques symptômes de temps en temps, mais ça fait partie d'un processus.

« Passé un certain point, ça fait tellement longtemps que vous ne vous êtes pas entraîné que vous devez voir comment ça se passe quand vous recommencez, a t-il poursuivi. C'est seulement le début. Il faut écouter son corps et écouter les gens qui sont autour de vous. »


Il n'y a toutefois pas d'échéancier pour son retour au jeu.

« C'est excitant de le ravoir parmi nous, mais nous savons qu'il ne jouera pas dans un avenir rapproché », a dit Armstrong.

Perron a rencontré des spécialistes à Vancouver et Boston ces derniers mois.

« Avec ce genre de blessure, c'est David qui va nous dire où il en est, a dit Armstrong. Nous allons le mettre au défi, mais seulement jusqu'au niveau où il sera confortable. »

Source : Rds.ca

lundi 26 septembre 2011

Un premier match pour Bournival




Michaël Bournival franchira une autre étape dans sa carrière lundi, en disputant un premier match dans la Ligue nationale de hockey.

L'attaquant de 19 ans, fraîchement de retour de l'infirmerie, a reçu la bonne nouvelle dimanche après-midi en entrant dans le vestiaire des Canadiens de Montréal.

«Mon nom était affiché au tableau. C'est le rêve de tous les Québécois, jouer au Centre Bell. J'ai grandi en regardant jouer les Canadiens et demain (lundi), ça va se réaliser pour la première fois», a mentionné le capitaine des Cataractes de Shawinigan.

Blessé au genou depuis dimanche dernier, Bournival commençait à se demander s'il aurait la chance de prendre part à une rencontre d'ici la fin du calendrier préparatoire.

«Je suis vraiment content. J'espérais que ma réhabilitation soit assez rapide pour jouer un match. Les Canadiens ne prennent aucun risque et je ne pouvais pas revenir au jeu tant et aussi longtemps que je n'étais pas à 100%. Ils se sont très bien occupés de moi», a-t-il renchéri.

Pour son premier affrontement dans la LNH, Bournival se frottera aux champions de la coupe Stanley, les Bruins de Boston.

«Canadien-Bruins, ç'a toujours été une grande rivalité. Mon camp d'entraînement n'est pas terminé et je dois tout donner pour impressionner l'organisation», a-t-il conclu.

Source : Tvasports.ca

dimanche 25 septembre 2011

Les Russes s'inspirent de la LNH


C'est un secret de Polichinelle : la Ligue continentale de hockey (KHL) surveille étroitement ce qui se passe dans la LNH et, chaque année, elle pose des gestes pour imiter le modèle en vigueur dans le circuit professionnel nordaméricain.

Les similitudes, de plus en plus, apparaissent partout, comme dans le calendrier non balancé, la composition des sections et le système de repêchage. On le voit également dans des détails, comme le logo de la ligue cousu dans le col de chacun des chandails. Ce qui risque d'en étonner plusieurs, c'est qu'on étudie même la possibilité de diminuer la taille des patinoires pour que la surface de jeu soit comparable à celles en vigueur au Canada et aux États-Unis.

Cette année, la KHL fait son entrée dans le monde sophistiqué - et onéreux - du développement technologique. Elle a créé trois agences, le Département de la science, les Technologies du hockey, de même qu'Éducation et développement. Selon le vice-président Vladimir Shalayev, la première branche va concentrer ses efforts afin d'ériger de nouveaux amphithéâtres aux dimensions réduites et dotés d'équipements technologiques. Le deuxième guidera les dirigeants des formations sur la façon de s'adapter aux innovations qui entreront en vigueur.

De petits amphithéâtres

Il est vrai que plusieurs des 24 concessions opèrent dans de nouveaux arénas construits en Russie. Par contre, les commodités sont souvent dépassées. Seulement cinq édifices peuvent asseoir 10 000 spectateurs ou plus alors que 11 autres ne permettent pas d'accueillir plus de 7000 personnes. Celui de Novokuznetsk, où le gagnant de la coupe Stanley Brent Sopel va disputer ses parties locales cette saison, n'avait pas de resurfaceuse Zamboni avant 2005. Depuis, de nombreuses rénovations ont eu lieu, mais il demeure que ses vestiaires causent souvent un certain émoi chez les joueurs habitués au faste et au confort de la LNH.

Au sein du département Éducation et développement, les efforts viseront à réduire les controverses et à mieux comprendre certains principes plus complexes, comme celui de joueur autonome avec compensation, par exemple.

«Il y a déjà eu des progrès, a noté Shalayev en entrevue au journal russe Sport-Express. Dans le passé, nous avons souvent eu 20-30 scandales par année en rapport avec des transferts de joueurs. De nos jours, il n'y en a plus que deux ou trois.»

Les tergiversations sur le plan de l'arbitrage ont aussi été multiples. Là également, la KHL va chercher à imiter la LNH en instaurant une chambre vidéo commune à toutes les formations, et où pourront se prendre certaines décisions corsées à partir de reprises télé, comme c'est le cas avec Toronto dans le circuit Bettman. Des officiels hors glace vont alors soutenir le travail des arbitres sur la patinoire.

17 000

17 000 roubles, voici le prix de l'abonnement saisonnier le plus dispendieux pour assister aux matchs du Dynamo de Moscou, l'un des clubs les plus célèbres de l'histoire de la Russie. Ce montant équivaut à 540 $. Un abonnement de saison dans les hauteurs de l'amphithéâtre ne coûtera que 190 $. Vous comprendrez que ce montant est largement inférieur au coût de la majorité des billets disponibles au Centre Bell pour une seule partie. La concession d'Amur Khabarovsk possède les forfaits les plus dispendieux à 1000 $ pour les meilleures places. Il faut savoir que le salaire mensuel moyen pour un citoyen de Moscou est de 1300 $.

Puisqu'il est difficile d'exiger des sommes comparables à celles de la LNH, mais qu'on offre aux joueurs des salaires semblables, il est facile de comprendre que plusieurs concessions ont de la difficulté à conserver leur solvabilité.

Source : Tvasports.ca

samedi 24 septembre 2011

Jaromir Jagr ne perd pas de temps




DETROIT - Jaromir Jagr a inscrit un but et une aide à ses débuts avec les Flyers de Philadelphie qui ont battu les Red Wings de Detroit par le pointage de 3 à 1.

James Van Riemsdyk et Matt Read ont aussi touché la cible pour Philadelphie alors que le gardien Sergei Bobrovsky a stoppé 23 lancers.

Fabian Brunnstrom a compté le but des Red Wings et Jimmy Howard a effectué 19 arrêts.

Van Riemsdyk et Jagr ont marqué à 52 secondes d’intervalle tard au premier tiers pour effacer l’avance des Wings.

Richards aussi est à l’aise avec les Rangers

Brad Richards a inscrit son premier but et sa première passe à ses débuts dans l’uniforme des Rangers de New York qui ont vaincu les Devils du New Jersey au compte de 4 à 3.

Brendan Bell a compté le but victorieux face à Martin Brodeur avec 3 :04 à écouler ce qui permet aux Rangers de partager les honneurs d’un programme double avec les Devils. Ces derniers avaient gagné un match de 2-1 mercredi.

Les arbitres ont refusé un but égalisateur aux Devils puisque Nick Palmieri était dans le demi-cercle du gardien des Rangers.


Martin Biron, qui n'avait pas complété la dernière saison en raison d'une blessure, a amorcé le match devant la cage des Rangers et il a concédé trois buts sur 16 lancers.

Heatley se fait des amis

Dany Heatley a compté deux buts - dont celui de la victoire en prolongation - à son premier match préparatoire avec le Wild du Minnesota qui a battu les Blue Jackets de Columbus 4 à 3.

Mikko Koivu s’est illustré avec trois aides tandis que Devin Setoguchi a amassé un but et une aide.

Josh Harding était devant le filet du Wild et il a arrêté 31 lancers.

Derek MacKenzie, Fedor Tyutin et Ryan Russell ont marqué pour les Jackets.

Une passe pour Gabriel Bourque

Gabriel Bourque a obtenu une mention d’aide dans un gain de 3-2 des Predators de Nashville face aux Hurricanes de la Caroline.

Jack Hillen et Chris Mueller ont effectué la remontée pour les Preds en troisième période. David Legwand a compté l’autre but au deuxième tiers.

Alexei Ponikarovsky a enfilé les deux buts pour les Canes. Cam Ward, qui était ennuyé par des raideurs au haut du corps, a disputé son premier match allouant un but sur 21 lancers.

Un point pour Bergeron et Lecavalier

Marc-André Bergeron a obtenu une aide comparativement à un but pour Vincent Lecavalier dans un gain de 5-2 du Lightning de Tampa Bay face aux Panthers de la Floride.

Ryan Shannon a ajouté deux buts pour la troupe de Guy Boucher alors que Mattias Ritola et Carter Ashton ont réussi les autres buts.

Le vétéran Dwayne Roloson a stoppé 31 lancers pour le Lightning. Jack Skille et Michal Repik sont parvenus à le déjouer.

Soirée facile pour les Bruins

Patrice Bergeron et Rich Peverley ont chacun obtenu un but et deux aides dans un gain de 6-3 des Bruins de Boston face aux Islanders de New York.

Brad Marchand a ajouté un but et une passe pour la formation gagnante.

Rick DiPietro a effectué 20 arrêts pour les Islanders et il a perdu son duel contre Tim Thomas (13 arrêts).

vendredi 23 septembre 2011

Shanahan impose 2 suspensions salées




NEW YORK, États-Unis - Brendan Shanahan a lancé un message fort à travers la ligue jeudi en infligeant ses deux premières suspensions depuis qu'il est devenu le préfet de discipline de la LNH.

Shanahan a d'abord imposé une sanction de quatre matchs préparatoires et d'un autre régulier au dur à cuire des Flames de Calgary Pierre-Luc Létourneau-Leblond.

Ensuite, il a suspendu l'attaquant des Flyers Jody Shelley pour cinq matchs préparatoires et cinq matchs en saison régulière.

Shelley, qui avait écopé d'une punition majeure et d'une inconduite de partie pour avoir donné de la bande à 12:34 de la deuxième période du match de mercredi, sera donc privé de 67 073,15 $ US en salaire. Sa suspension est entrée en vigueur jeudi soir et il pourra effectuer un retour au jeu le 20 octobre, quand les Flyers accueilleront les Capitals de Washington.

La LNH a modifié son règlement au cours de la saison morte en mettant l'accent sur le fait qu'un joueur doit tenter d'éviter ou de minimiser le contact contre un joueur sans défense.


Shanahan a précisé que Shelley, qui a été suspendu deux fois la saison dernière pour un total de quatre rencontres, n'a pas agi de la sorte, plaquant violemment Boyce dans son dos derrière le filet des Flyers.

Il a ajouté que la peine était plus sévère puisque Shelley a déjà été suspendu.

Dans le cas de Létourneau-Lebond, l'annonce était accompagnée d'une bande vidéo justificative suivant sa mise en échec illégale à l'endroit de l'attaquant des Canucks de Vancouver Matt Clackson, mardi soir.

Shanahan a fait remarquer que l'attaquant des Flames avait déjà été suspendu une fois la saison dernière et qu'il avait enfreint la nouvelle règle de la LNH en matière de mises en échec le long de la rampe, qui stipule que les joueurs doivent s'assurer que leur adversaire n'est pas en position précaire lorsqu'ils appliquent leur mise en échec.

Shanahan a remplacé Colin Campbell en juin et a reçu le mandat d'améliorer la sécurité des joueurs. Il prévoit envoyer une bande vidéo justificative chaque fois qu'il suspendra un joueur.

Létourneau-Leblond sera soulagé de 6402,44 $US, et pourra effectuer un retour au jeu le 10 octobre, tandis que les Flames rendront visite aux Blues de St. Louis.

Source : Rds.ca

jeudi 22 septembre 2011

Doughty s'entraîne dans la Ligue junior de l'Ontario


Incapable de s'entendre sur les clauses d'un nouveau contrat avec les Kings de Los Angeles, le défenseur Drew Doughty s'entraîne présentement avec les Knights de London, de la Ligue junior de l'Ontario (OHL).

Joueur autonome avec restriction, Doughty en sera à une quatrième campagne dans la LNH en 2011-2012. Natif de London, l'arrière de 21 ans a confirmé qu'il continuera de patiner avec les Knights, tant qu'il n'aura pas paraphé de nouveau pacte.

«J'ai patiné en compagnie de joueurs professionnels ici le mois dernier et lorsqu'ils sont partis vers leur camp d'entraînement respectif, je n'ai fait que me joindre aux Knights, a indiqué celui qui a porté les couleurs du Storm de Guelph dans les rangs juniors. Je crois qu'il est préférable que je patine en compagnie d'une formation qui se prépare en vue d'une saison que seul. Et jusqu'ici, tout se passe bien.»

La dernière fois que Doughty a disputé un match au domicile des Knights, le John Labatt Centre, il avait été cordialement hué par la foule, ayant éliminé les Knights presque à lui seul.

«J'espère que personne à Guelph ne sera fâché pour cela parce que je demeure un joueur du Storm jusqu'à la moelle, a rappelé l'athlète. Ce n'était simplement pas logique de parcourir toute cette distance (environ 100 kilomètres) pour m'entraîner et London est ma ville natale. L'expérience a été fort agréable jusqu'à maintenant et les Knights comptent sur d'excellents joueurs. Il me semble que mes jours passés dans la OHL ne sont pas si loin.»

L'entraîneur-chef des Knights, l'ancienne peste de la LNH Dale Hunter, n'allait évidemment pas refuser l'opportunité de voir un défenseur étoile de la LNH se joindre à ses ouailles.

«C'est bien pour les jeunes de voir un des meilleurs joueurs de la LNH à leurs côtés, a relaté Hunter. Ça leur donne un but à atteindre.»

Choix de première ronde, le deuxième au total, des Kings en 2008, Doughty a inscrit 11 buts et a récolté 29 mentions d'aide en 76 parties la saison dernière. En trois saisons chez les juniors, toutes passées à Guelph, il a marqué 39 buts et ajouté 118 passes en 190 rencontres.

Source : TvaSports.ca

mercredi 21 septembre 2011

Une foule plus clémente envers Carey Price




Hué l'an dernier lors du premier match préparatoire des Canadiens de Montréal, le gardien Carey Price a eu droit à un accueil différent, mardi soir, au Centre Bell.

Dès la période d'échauffement, Price a été applaudi chaleureusement par les spectateurs présents. Comme c'est maintenant la tradition, le numéro 31 a ensuite été acclamé par la foule au cours de la présentation des joueurs.

«Carey! Carey! Carey!», ont scandé les amateurs.

Sans l'ombre d'un doute, le gardien a réussi à faire oublier un certain Jaroslav Halak au cours de la dernière année. Sa saison de 38 victoires et huit jeux blancs a fait de lui un véritable héros.

Après coup, il demeure tout de même intéressant de rappeler les faits. Ayant difficilement accepté la transaction qui avait envoyé Halak aux Blues de St. Louis, plusieurs partisans avaient chahuté Price après que celui-ci eût accordé quatre buts en 10 tirs face aux Bruins de Boston, le 22 septembre 2010.

Le lendemain, il invitait d'ailleurs les amateurs à se calmer un peu et à respirer par le nez.

«La coupe Stanley ne se gagne pas au premier match préparatoire», avait-il notamment lancé.

La phrase est aussi vraie, cette année. Peu importe le résultat de cette première partie pré-saison contre les Stars de Dallas, il faut savoir mettre les choses en perspective.

À propos, Price a cédé quatre fois en 13 lancers face aux Stars, mardi. Il a d'ailleurs mal paru sur certains buts marqués contre lui. Quelques murmures ont été entendus, mais sans plus.

Source : Tvasports.ca

mardi 20 septembre 2011

Huberdeau commence du bon pied dans la LNH




TVA Sports

À Sunrise, les Predators de Nashville et les Panthers de la Floride disputaient un programme double, lors de matchs pré-saison de la Ligue nationale de hockey.

Le troisième choix au dernier repêchage, Jonathan Huberdeau, a bien entamé le camp préparatoire avec un but et une passe, menant les Panthers vers un triomphe de 4-3 dans la seconde rencontre de la journée.

Huberdeau a fait scintiller la lumière rouge au début du deuxième engagement, avant d'obtenir une mention d'assistance sur le filet de Mike Santorelli en troisième période. Tim Kennedy a brisé l'égalité peu après.

Dans la première partie, Jani Lajunen et Kyle Wilson ont touché la cible tard en troisième période pour permettre aux visiteurs de l'emporter 5-3.

L'ancien porte-couleurs des Canadiens de Montréal, Sergei Kostitsyn, a récolté trois mentions d'aide. Colin Wilson, Chris Mueller et Jonathon Blum ont été les autres compteurs de leur formation. La réplique de la formation floridienne est venue de Dmitry Kulikov, Mark Cullen et Greg Rallo.

Hurricanes 3 - Sabres 1

À Buffalo, Paul Gaustad et Nathan Gerbe ont marqué à 4:09 d'intervalle en troisième période pour mener les Sabres vers un gain de 3-1 sur les Hurricanes de la Caroline.

Patrick Kaleta a complété la marque dans un filet désert.

Jhonas Enroth a mérité la victoire. Il a arrêté chacun des 11 tirs décochés en sa direction.

Brandon Sutter a été le seul marqueur de la Caroline.

Source : TvaSports.ca

lundi 19 septembre 2011

Marc Staal aux prises avec des symptômes de commotion cérébrale




Le défenseur Marc Staal ratera le camp d'entraînement ainsi que les trois matchs hors-concours que disputeront les Rangers de New York en Amérique du Nord, car il continue d'éprouver des symptômes liés à une commotion cérébrale.

En février dernier, Marc Staal avait subi une solide mise en échec de la part de son frère, Eric Staal, des Hurricanes de la Caroline. Il avait finalement quitté le match en troisième période pour ce qu'on croyait être une blessure au genou et il avait raté les trois rencontres suivantes. Il était cependant revenu au jeu et avait disputé tout le reste de la saison sans symptôme.

C'est au cours de la saison estivale que les symptômes ont fait leur apparition.

« Il progresse bien, a commenté John Tortorella, l'entraîneur-chef des Rangers de New York. Nous voulons seulement être prudents et nous assurer qu'il soit prêt pour le début de la saison. Au cours des quatre derniers jours, il s'est bien senti à l'entraînement. Nous voulons que ça se poursuive. Il pourrait encaisser des mises en échec, mais nous voulons être patients. Il a recommencé à ressentir des symptômes au cours de l'été lorqsu'il a tenté d'augmenter le niveau d'intensité de son entraînement.»

Selon l'entraîneur Tortorella, Staal devrait être en mesure de prendre part aux quatre parties hors-concours que les Rangers doivent disputer en Europe ainsi que les deux premiers matchs de la saison régulière qui seront joués en Suède contre les Kings de Los Angeles et les Ducks d'Anaheim.

Source : 985sports.ca

dimanche 18 septembre 2011

Jagr est prêt à relever un nouveau défi




VOORHEES, N.J. - Lorsque Jaromir Jagr a quitté les États-Unis il y a trois ans pour aller jouer en Russie, il croyait que sa carrière dans la LNH était terminée.

Mais à 39 ans, Jagr est de retour, et avec plein de choses à prouver.

Jagr a surpris la ligue lorsqu'il a signé un contrat d'un an cet été avec les Flyers de Philadelphie, pour tenter de remporter la coupe Stanley et de jouer à un très haut niveau, même à un âge où la plupart des joueurs ont déjà songé à la retraite.

« Il y a probablement beaucoup de gens qui se demandent si je suis encore capable de jouer, et ça ne me dérange pas du tout, a mentionné le Tchèque. Je n'ai pas 21 ans, je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. On devra seulement attendre de voir comment les choses vont se dérouler.

« Je peux cependant vous promettre une chose, c'est que je vais donner le meilleur de moi-même pour être en mesure de non seulement jouer, mais de jouer à un très haut niveau. »


Et c'est ce dont les Flyers auront besoin pour espérer remporter les grands honneurs pour la première fois depuis 1975.

Jagr a lancé à la blague un « Mais qu'est-ce que je fais là? » alors qu'il s'apprêtait à enfiler son chandail des Flyers pour la première fois. Il en était à son premier entraînement sur glace avec sa nouvelle équipe ce week-end.

L'acquisition de Jagr est l'un des nombreux changements effectués par les Flyers au cours de la saison morte, eux qui se sont départis de Mike Richards, Jeff Carter, Ville Leino et Brian Boucher, entre autres.

Jagr sera considéré comme l'un de ceux qui devra apporter du mordant à l'attaque. Il a marqué 646 buts en carrière dans la LNH, et lors du match d'ouverture de la saison 2011-2012, il sera le meneur de tous les joueurs actifs au chapitre des points grâce aux 1599 qu'il a amassés depuis ses débuts chez les professionnels.

Le Tchèque a été repêché par les Penguins de Pittsburgh à l'encan de 1990, avec qui il a gagné deux coupes Stanley.

Il cherchera d'ailleurs à répéter l'exploit à Philadelphie.

« Je crois que cette équipe à de grandes chances de réussir, a dit Jagr. Et je veux être là lorsque ça se produira. »

Source : Rds.ca

samedi 17 septembre 2011

Crosby sera au camp




PITTSBURGH - Sidney Crosby prend du mieux. L'attaquant des Penguins de Pittsburgh a reçu le feu vert pour s'entraîner sur glace, mais devra éviter les contacts.

Crosby participera au camp d'entraînement des Penguins qui se mettra en branle samedi.
«Ce sont des bonnes nouvelles pour moi. Je suis excité pour la suite des choses», a déclaré Crosby sur le site web des Penguins.

Aucune date n'a été établie pour le retour au jeu du numéro 87. «Je pense que le camp sera une très bonne indication. Ce sera très intense.»

Le capitaine des Penguins se remet toujours d'une commotion cérébrale.

Crosby est blessé depuis qu'il a été mis en échec, deux fois à l'intérieur d'une même semaine, par David Steckel, des Capitals de Washington, et Victor Hedman, du Lightning de Tampa Bay.

Il n'a pas disputé de partie depuis le 5 janvier.

«Je ne veux pas avancer de pourcentage sur l'intensité (que je peux fournir), a ajouté le meilleur joueur de la LNH. C'est difficile d'exprimer où j'en suis, mais j'ai subi de bons tests et j'ai plutôt bien répondu. Ce qui est important, c'est que je me sens bien et confiant à ce moment-ci. L'allure du camp m'en dira davantage sur mon état. Je sais que ce sera très intense. Même sans contact, je suis certain que ce sera rapide et exigeant. Je verrai alors comment vont les choses.»

L'entraîneur des Penguins, Dan Bylsma, a été impressionné par ce qu'il a vu du numéro 87 lors d'exercices divers.

«Je pense qu'il se débrouille bien et que ça va mieux. Lorsqu'on le regarde agir, il ressemble au Sidney Crosby qu'on connaît. C'est un joueur talentueux et on le constate dès qu'il embarque sur la patinoire. C'est positif.»

Le joueur étoile espère pouvoir reprendre ses vieilles routines.

«Je suis excité d'être ici. Je suis content de me retrouver avec l'équipe, avec mes coéquipiers, et de pouvoir pratiquer, me préparer et faire tout ce qu'on est habitué de poser comme gestes en tant que joueur de hockey. Je suis heureux, mais je sais aussi que beaucoup de travail m'attend.»

Source: TvaSports.ca

vendredi 16 septembre 2011

Gusse, le plus Québécois des gardiens français


Né en France, mais ayant grandi à Terrebonne, le gardien Robin Gusse a toujours été un peu à part des autres. Français, peut-être trop. Québécois, mais pas assez. Or, il a la double citoyenneté.

En début de semaine, à son arrivée au camp des recrues des Canadiens de Montréal, le jeune homme de 18 ans a vécu une autre forme d'injustice au moment de pénétrer dans le vestiaire.

«Je cherchais mon nom partout à l'endroit des casiers et je ne le trouvais pas», a raconté Gusse, amusé.
Son cochambreur (Olivier Fortier) lui a finalement pointé sa place: une chaise dans le coin du vestiaire.

«C'est probablement parce que je suis le plus jeune des gardiens», a noté l'athlète, avec humour.


Si la situation est anecdotique, elle montre néanmoins que Gusse constituait l'invité-surprise de ce camp des recrues.

En quelque sorte, sa mise à l'écart était aussi le reflet du chemin qu'il a parcouru. Gusse avait neuf ans lorsqu'il est arrivé au Canada avec sa mère Christine et sa sœur Mélody. Déjà, il avait joué un peu au hockey en France et adorait ça.

«J'étais jeune et, à l'époque, la décision de venir au Québec n'avait rien à voir avec le hockey. L'aréna où je jouais à Anglet était situé tout près de la plage. La culture tournait plutôt autour du surf. Honnêtement, sans le déménagement, je ne crois pas que j'aurais pu développer mon talent au hockey.»

La route n'a toutefois pas été facile. Au départ, au sein du hockey mineur québécois, certains entraîneurs le mettaient de côté. Il était le Français qui n'avait tout simplement sa place.

«Robin a dû se battre quand il était jeune, parce qu'il n'était pas Québécois, a expliqué sa mère. Aujourd'hui, il est intéressé à représenter la France dans certaines compétitions internationales, mais on lui dit qu'il ne peut pas puisqu'il vient du Canada.»

Contre vents et marées, Gusse poursuit donc sa carrière. Ignoré lors du récent repêchage de la LNH, il profite maintenant d'une chance inespérée avec les Canadiens. D'autant plus qu'après le camp des recrues, il participera au camp d'entraînement officiel et côtoiera notamment Carey Price, avec qui il se retrouve dans la même formation pour les matchs intra-équipe.

Un admirateur de Cristobal Huet

Échangé des Saguenéens de Chicoutimi aux Huskies de Rouyn-Noranda pendant l'été, Gusse reconnaît qu'un début de saison difficile, l'an dernier, a considérablement nui à ses chances d'être repêché dans la LNH dès sa première année d'amissibilité.

«Mon objectif est évidemment de faire la LNH, mais je ne suis pas pressé, a-t-il ajouté. Je compte prendre tout le temps nécessaire pour y arriver.»

Gusse note l'exemple de Tim Thomas, un gardien qui, comme lui, a un petit gabarit.

«Thomas est une inspiration pour moi. Nous avons plusieurs points en commun: nous sommes petits et combatifs.»

Naturellement, l'athlète de Terrebonne a aussi suivi de près la carrière de Cristobal Huet.

«Je m'intéressais à lui avant même qu'il soit avec les Canadiens, du temps où il était avec les Kings de Los Angeles, a précisé Gusse. Naturellement, il y avait un certain sentiment d'appartenance parce qu'il vient de la France, mais ce n'était pas pour autant mon idole de jeunesse. Notre cheminement est tellement différent. Huet a été développé en France tandis que j'ai connu mon éclosion après avoir déménagé au Québec.»

Aujourd'hui, si Huet a quitté la LNH prématurément, Gusse rêve toujours d'y accéder.

Source : TvaSports.ca

jeudi 15 septembre 2011

Un déménagement possible pour les Blue Jackets?


Un plan a été proposé mercredi après-midi dans le but de garder les Blue Jackets à Columbus.

L'avocat John Rosenberger, engagé en 2009 afin de négocier l'achat public du Nationwide Arena, a dévoilé au Columbus Dispatch où en étaient les démarches.

«Après avoir complété près de deux ans d'analyses approfondies et de diligence convenable, nous sommes prêts à faire nos recommandations à la ville et aux dirigeants du comté pour un plan d'affaires basé sur un partenariat public et privé. Nous croyons que nous avons rempli notre mandat», a indiqué Me Rosenberger, mercredi.

Depuis 2009, la direction des Blue Jackets dit perdre environ 12 millions $ par année avec son contrat de location avec Nationwide Realty Investors, propriétaire majoritaire de l'amphithéâtre.

La solution résiderait dans l'investissement de la part de la Ville et du comté d'une partie des taxes sur les revenus d'un casino actuellement en construction. Le public paierait ainsi 42,5 millions $ à Nationwide pour obtenir l'aréna et l'opérer.

De son côté, Nationwide investirait 52 millions $ chez les Blue Jackets et deviendrait propriétaire de l'équipe à 30%.

En tout, ce plan permettrait aux Blue Jackets de sauver environ 9,5 millions $ par saison et pourrait ainsi assurer sa présence à Columbus jusqu'en 2039.

Le plan devra être approuvé par le conseil de ville et le comté, mais pas par les citoyens.

Le propriétaire majoritaire des Blue Jackets, John P. McConnell, a déjà dit qu'il considérerait l'option de déménager son équipe si aucune solution n'était trouvée.

Source : TvaSports.ca

mercredi 14 septembre 2011

Stéphane Robidas encore amer




Le défenseur québécois Stéphane Robidas admet qu'il n'a pas encore digéré la fin de saison en queue de poisson qu'ont connu les Stars de Dallas il y a quelques mois.

Lors du tout dernier match de la saison régulière face au Wild du Minnesota, déjà exclu des séries, les Stars n'avaient qu'à récolter une ultime victoire pour s'assurer d'une place en séries. Ils se sont inclinés 5-3, se retrouvant en vacances et laissant la dernière place disponible pour le grand bal printanier aux Blackhawks de Chicago.

«On avait notre destinée entre nos mains et on n'a pas été capables de réussir. C'est très décevant», a confié le défenseur peu avant le début du camp d'entraînement.

Mais selon lui, tout ne s'est pas joué lors du dernier match.

«La leçon qu'on doit en tirer, c'est de connaître un bon début de saison pour ne pas avoir à courir après les autres équipes. À partir du mois de janvier, on regardait le classement à tous les jours. C'est épuisant mentalement et physiquement. Je suis certain que ça nous a coûté une place en séries», a-t-il expliqué.

Robidas rappelle que c'est en janvier que les Stars ont connu «leur descente aux enfers», et qu'ils ont été victimes de quelques blessures à des joueurs clés comme Brad Richards et Jamie Benn. La venue du défenseur Alex Goligoski par l'entremise d'une transaction a redonné de l'énergie à l'équipe, mais elle en a manqué au fil d'arrivée.

Opération à la hanche

Une fois la saison terminée, Robidas s'est fait opérer à la hanche, pour réparer une déchirure du labrum et pour refaire une partie de son cartilage. L'intervention, subie le 21 avril, l'a obligé à se déplacer avec des béquilles durant huit semaines, sans pouvoir mettre de poids sur sa jambe.

«J'ai recommencé à m'entraîner au début du mois d'août, avec quelques petits exercices pour retrouver la forme, pour bien marcher. À trois semaines du début du camp, il m'arrivait parfois de boiter, mais j'ai bon espoir d'être prêt à temps pour le camp.»

Les Stars, qui n'ont toujours pas de propriétaire, n'auront pas tout à fait le même visage lorsque les premiers coups de patin seront donnés à la mi-septembre. Durant l'été, leur grosse vedette Brad Richards a quitté pour se joindre aux Rangers de New York, qui lui ont offert un pont d'or.

Les Stars ont entre autres embauché l'attaquant Michael Ryder, qui a remporté la coupe Stanley avec les Bruins de Boston, le défenseur Sheldon Souray, qui a passé la dernière saison dans la Ligue américaine et l'ancien des Blackhawks Jake Dowell.

Le départ de Richards n'était pas une surprise pour personne, surtout en raison de la situation financière de l'équipe.

«C'est certain qu'on est déçus, mais c'était inévitable. Sauf qu'on a un peu pallier sa perte en ajoutant plus de profondeur. Un jeune comme Benn se retrouvera comme deuxième centre, ça va l'aider à se développer. On a des joueurs de caractère, on ne s'en laissera pas imposer physiquement. C'est la mentalité de la direction», a noté Robidas.

Âgé de 34 ans, Robidas vient de connaître ses deux meilleures saisons en carrière au chapitre des points (41 et 30 points). «Je suis comme un bon vin, je m'améliore avec le temps, a-t-il blagué. Mon âge n'est pas un handicap, c'est plutôt un atout. Je joue avec plus de confiance, j'apprends encore et je m'amuse encore beaucoup.»

Une partie de ces statistiques est due au fait qu'il a évolué en avantage numérique. Mais avec l'arrivée de Goligoski et de Souray, reconnu pour son boulet de canon à la pointe, pourrait changer son rôle.

«La place de Goligoski est sur l'avantage numérique, c'est un quart arrière. Mon temps de glace a un peu diminué l'an passé, mais ça ne me dérange pas. Je sais que je suis capable d'avoir ce rôle, mais les autres aussi. J'ai aussi d'autres responsabilités, comme en désavantage numérique. La décision revient aux entraîneurs, et je vais la respecter», a indiqué le vétéran pour qui l'équipe et les victoires passent avant tout.

Les Stars pourront aussi compter sur Kari Lethonen devant le filet. La saison dernière était sa première à titre de gardien no 1. Il a pris la place de Marty Turco, qui a joué au Texas pendant neuf ans.

«Kari a vraiment été incroyable, c'est une très bon gardien. Je vois ce que les Thrashers (d'Atlanta) avaient vu en lui pour le repêcher au deuxième rang au total», a dit Robidas.

Il admet toutefois qu'il ne joue pas aussi bien la rondelle que Turco, qui selon lui est le meilleur de la ligue dans cette catégorie. «C'est là le seul ajustement que l'équipe doit faire», a-t-il précisé.

Honoré par les Cataractes

Le 10 septembre dernier, les Cataractes de Shawinigan ont décidé de retirer le chandail no 19 que Robidas a porté durant quatre ans, un honneur qui lui a fait chaud au cœur.

«Je n'ai que des bonnes choses à dire de cette organisation. C'est aussi à Shawinigan que j'ai rencontré ma femme. J'ai encore plusieurs amis là-bas. L'équipe démontre beaucoup de classe en faisant ça», a-t-il conclu.

Source : TvaSports.ca

mardi 13 septembre 2011

LES PROS ET RIEN D'AUTRE POUR LEBLANC




BROSSARD, Qc - L'endroit où jouera Louis Leblanc fait présentement l'objet d'un débat... qui ne durera peut-être pas très longtemps finalement.

À court terme du moins.

« Louis va jouer dans la LNH ou dans la Ligue américaine cette saison. Il a son premier contrat professionnel en poche », a souligné l'agent de Leblanc, Patrice Brisson, par retour de courriel quand La Presse Canadienne lui a demandé quelles étaient les chances que son client de 20 ans s'aligne cet hiver avec les Cataractes de Shawinigan, l'équipe de la LHJMQ qui a obtenu ses droits en vue de la prochaine campagne.

« Moi, mon but est de jouer dans les rangs professionnels cette saison », a quant à lui indiqué Leblanc, lundi, à l'issue de la première journée du camp des recrues du Canadien. « C'est sûr que c'est plaisant de voir une équipe qui veut tes droits, mais je me concentre sur mon épaule ainsi qu'à être prêt à disputer une saison dans les rangs professionnels. »

C'est-à-dire avec le Canadien ou, plus probablement, les Bulldogs de Hamilton.


Leblanc a fait savoir qu'il n'avait pas encore discuté avec la direction des Cataractes au sujet des possibilités de retourner dans la LHJMQ. Quant à savoir si une telle éventualité est hors de question ou théoriquement possible, le choix de premier tour du Tricolore en 2009 a dit n'en avoir « aucune idée pour l'instant ».

« Ce sont des discussions qui vont venir, a-t-il dit en parlant des Cataractes. Mais pour l'instant je m'efforce à rétablir mon épaule et je veux jouer des parties.

« Mon but est jouer dans les rangs professionnels. Je veux tout faire pour y jouer cette saison », a-t-il ajouté.

« Ce que j'avais à apprendre chez les juniors, je l'ai appris la saison dernière, notamment en participant au Championnat du monde. J'ai également joué au sein d'une excellente équipe junior (le Junior de Montréal), et j'ai beaucoup appris de Pascal Vincent, qui est maintenant un entraîneur de la LNH », a-t-il déclaré en parlant de celui qui est devenu entraîneur adjoint avec les Jets de Winnipeg.

« Les rangs professionnels, c'est la prochaine étape pour moi. Je ne crois pas qu'il y ait tellement de joueurs de 20 ans qui reviennent dans la LHJMQ, du moins chez les choix de première ronde. Je veux apprendre de Clément Jodoin et connaître une bonne saison », a par ailleurs dit Leblanc en faisant allusion à celui qui pilotera les Bulldogs.

La direction des Cataractes semble confiante d'avoir les atouts pour convaincre le clan Leblanc. Il est vrai qu'elle a une chose unique à lui offrir: une participation assurée au tournoi de la Coupe Memorial, dont le club de la Mauricie sera l'hôte ce printemps.

« Je crois qu'avec ma blessure à l'épaule, ils ont décidé de prendre une chance en obtenant mes droits, au cas où mon épaule me causerait des problèmes, a estimé Leblanc en s'avançant sur les intentions qu'on prête aux Cataractes. Et, peut-être, si je ne suis pas encore prêt dans trois mois... »

Peut-être alors qu'un séjour dans la Ligue américaine serait alors plus nuisible que profitable à son développement, et il vaudrait mieux que Leblanc retourne dans une ligue où il pourra être dominant, soit la LHJMQ.

« Mais je serais alors très frustré et ce serait peu probable », a dit Leblanc d'un scénario où il tarderait à revenir au jeu après l'opération à l'épaule qu'il a subie au début de l'été. « Je suis très satisfait de ma réadaptation jusqu'à maintenant. Je ne sais pas si je suis en avance sur mon programme, mais je ne suis certainement pas en retard. »

Oubliez un scénario où l'espoir du CH se tournerait vers la LHJMQ une fois les Bulldogs éliminés des séries de la Ligue américaine, par exemple.

Comme le prévoient les règles du circuit Courteau, «un joueur de 20 ans qui joue au hockey dans un circuit professionnel ou ailleurs ne peut jouer dans la LHJMQ», mais peut «se qualifier» en signant les documents appropriés avant le 10 janvier. Il doit ensuite « participer physiquement à au moins un match du calendrier régulier de la Ligue dans les 10 jours qui suivent son enregistrement avec l’équipe ». Par ailleurs, il ne pourra pas par la suite évoluer pour un club d'une autre ligue pendant l’année courante.

À plus court terme, Leblanc vise de prendre part aux matchs hors-concours que le Canadien disputera une fois le camp des vétérans amorcé. Lundi, il n'a pas pris part au match intra-équipe des recrues disputé à Brossard, mais il a participé à la séance d'entraînement qui a précédé en compagnie des autres espoirs du club montréalais.

« Ça va bien, je suis avec les gars. Je dois faire des séances de patinage supplémentaires, mais ça va très bien », a-t-il affirmé.

« Il n'y a rien de décidé pour l'instant », a dit Leblanc des possibilités qu'il amorce le camp principal du club en même temps que tout le monde. « Je devrai sans doute renoncer aux matchs intra-équipe du camp des recrues, mais j'espère pouvoir participer aux matchs hors-concours. Je progresse à tous les jours. Je me sens à 100 pour cent, mais sans doute qu'on veut prendre certaines précautions en ce qui me concerne. »

lundi 12 septembre 2011

CH : Bournival et Brodeur sont prêts


MONTRÉAL - Deux jeunes attaquants de la LHJMQ vont se présenter au camp des recrues du Canadien sur une lancée intéressante, lundi. Michael Bournival, des Cataractes de Shawinigan, et Étienne Brodeur, des Saguenéens de Chicoutimi, ont amorcé leur saison sur les chapeaux de roues.

Bournival a déjà cinq buts en deux matchs à sa fiche, incluant quatre dans la victoire de 7-0 des siens contre les Foreurs de Val-d'or, samedi.

Brodeur, lui, a contribué avec deux buts et une passe dans le gain de 7-6 des Sags face aux Voltigeurs de Drummondville.

Bournival, Brodeur et 29 autres joueurs de la relève du Tricolore ont été convoqués à une réunion au complexe sportif Bell de Brossard, dimanche soir, en vue du camp qui se mettra en branle lundi après-midi.

Il s'agira du cinquième camp des recrues d'affilée du CH, qui a délaissé en 2007 la formule des tournois des recrues, contre les espoirs de d'autres organisations.

Environ la moitié des équipes de la LNH, incluant les Rangers de New York, les Red Wings de Detroit et les Sénateurs d'Ottawa, préfère encore évaluer ses recrues dans un contexte compétitif. Le Canadien privilégie la philosophie de développement.



Si plusieurs d'entre eux joueront gros, certains, comme Bournival et Brodeur, tenteront de faire une véritable bonne première impression, après avoir pris part au camp de développement en juillet. Ils souhaiteront prolonger le plaisir et mériter une invitation au gros camp de l'équipe, qui se mettra en branle vendredi. Mais leur situation est fort différente.

La chance de Brodeur

Bournival, âgé de 19 ans, qu'on a acquis de l'Avalanche du Colorado la saison dernière dans l'échange de Ryan O'Byrne, s'attend à ce qu'on le retourne éventuellement aux Cataractes. Le patineur natif de Shawinigan-Sud nourrit de grandes ambitions cette saison: il veut aider les Cataractes, hôtes du tournoi de la Coupe Memorial, à remporter les grands honneurs au pays, et il souhaite défendre les couleurs du Canada au Championnat du monde junior.

Brodeur, 20 ans, veut impressionner suffisamment les dirigeants, à titre de joueur invité, afin d'obtenir un contrat et d'au mieux amorcer sa carrière chez les professionnels à Hamilton. Mais il est également prêt à retourner à Saguenay et y connaître une dernière saison du tonnerre au hockey junior.

« Je ne m'impose aucune pression, affirme l'ailier gauche de Varennes. Je me présente au camp pour donner le meilleur de moi-même et avoir du plaisir. Si ça ne fonctionne pas, je me retrousserai les manches et j'essaierai de brûler la Ligue junior majeure. Je recevrai bien d'autres offres, si je fais ça. »

Brodeur, qui n'a jamais été repêché dans la LNH, s'inspire du parcours de David Desharnais, qui a fait sa place chez le CH, la saison dernière. Comme Desharnais, Brodeur doit combattre les préjugés en raison de sa petite taille (cinq pieds neuf pouces).

« Depuis le lock-out, les petits joueurs font de plus en plus leur marque dans la Ligue nationale, constate-t-il. C'est sûr que le cheminement de David Desharnais est une inspiration pour moi, surtout qu'il a aussi porté les couleurs des Saguenéens. »

Brodeur a réussi 53 buts dans l'uniforme des défunts MAINEiacs de Lewiston, la saison dernière. Il se décrit comme un habile marqueur et un bon patineur qui n'a pas froid aux yeux.

Louis Leblanc

Le rendement au camp des recrues de Louis Leblanc, premier choix de l'organisation en 2009, fournira une indication aux dirigeants quant à savoir s'il est prêt à franchir une étape de son développement, en accédant à la Ligue américaine. Leblanc se dit fin prêt à relever le défi, ayant récupéré de l'opération à une épaule qu'il a subie en mai.

Mais ce sera sa performance au camp du CH et dans les matchs hors-concours qui feront foi de tout. Leblanc évoluera chez les Cataractes, si on juge qu'il doit poursuivre son apprentissage dans les rangs juniors.

Les défenseurs Jarred Tinordi et Nathan Beaulieu, choix de premiers tours de l'équipe en 2010 et en 2011, respectivement, seront d'autres points de mire du camp. Beaulieu n'a pas caché en juin son désir de mélanger les cartes au gros camp.

Une dizaine de Québécois, au total, sauteront sur la glace, lundi. Du lot, il y aura aussi Olivier Archambault, choix de quatrième tour du CH en juin. Archambault, un attaquant, n'a pas pris part aux deux premiers matchs des Voltigeurs.

D'autres déjà sous contrat, comme les attaquants Olivier Fortier, Gabriel Dumont, Dany Massé et Philippe Lefebvre, feront figure de vétérans et ils auront l'obligation de se démarquer. Ce sera également le cas pour Aaron Palushaj et Ian Schultz, obtenus des Blues de St. Louis, dans les échanges de Matt D'Agostini et de Jaroslav Halak.

Source : Rds.ca

dimanche 11 septembre 2011

Steve Bégin mets les bouchées doubles





BROSSARD, Qc - Steve Bégin prend les bouchées doubles à l'entraînement, en compagnie des nombreux joueurs du Canadien qui patinent à Brossard.

Le vétéran attaquant doit vite retrouver la forme s'il veut impressionner les dirigeants des Canucks de Vancouver, dans exactement une semaine, à l'ouverture du camp d'entraînement de l'équipe.

«Je sautais sur la glace avec un groupe de joueurs de la Ligue nationale pour la première fois (depuis la fin de la dernière saison), et c'était intense, a souligné Bégin, quand on l'a rencontré jeudi au Complexe sportif Bell, sur la Rive-Sud. Ça quand même bien été, mais je dois me dépêcher à retrouver mon souffle (sic).»

À l'âge de 33 ans, le Trifluvien affirme sans ambages qu'il va jouer très gros au cours des prochaines semaines.

«Ça passe ou ça casse, lance-t-il, en parlant de l'invitation des finalistes de la coupe Stanley. C'est ma dernière chance, j'en suis conscient. Si ça ne fonctionne pas, je devrai sans doute tirer un trait sur ma carrière.»

L'étau se resserre, mais le pugnace athlète s'accroche. Dans le plan de carrière qu'il a élaboré, il se voit jouer pendant deux autres saisons, soit jusqu'à l'âge de 35 ans.

Il n'en est pas à un défi près. Mais le désintéressement des équipes à son endroit ainsi que les problèmes de santé qu'il a connus la saison dernière ont effrité son enthousiasme et sa confiance.

«La santé va bien, assure-t-il. Ça été très difficile, la saison dernière. Je me suis blessé au même genou trois fois.»

Contraint d'accepter un contrat à deux volets des Predators de Nashville, après l'ouverture de la saison, il a passé le plus clair de son temps à Milwaukee, au sein de l'équipe-école des Preds. Il s'est blessé la première fois, peu de temps avant un éventuel rappel dans la LNH.

L'ancienne coqueluche des partisans du Tricolore n'a disputé que deux matchs chez les Predators et 36 chez les Admirals de Milwaukee (six points).

Cet été, il commençait à désespérer de recevoir un coup de téléphone. Il a été très heureux de recevoir l'appel des Canucks, même s'il va se pointer dans l'Ouest sans contrat en poche, comme l'ailier Owen Nolan et le gardien Manny Legace.

«Ça ne me dérange pas, affirme-t-il. Je suis rendu là, et je vais me présenter au camp pour me battre pour l'obtention d'un poste. Ce n'est pas différent des années précédentes pour moi. Je dois toujours recommencer à zéro à chaque camp, et me battre.»

Bégin, qui a vendu dernièrement sa résidence du quartier Dix30 au nouvel attaquant du CH Erik Cole, n'a jamais eu Alain Vigneault comme entraîneur, mais il se doute que le pilote des Canucks a eu son mot à dire dans l'invitation reçue.

Il croit en ses chances de réussite, estimant que son style frondeur cadre bien au sein d'une équipe talentueuse comme les Canucks. Il se serait d'ailleurs bien vu avec eux contre les Bruins de Boston, en finale de la coupe Stanley.

Bégin dit ne pas avoir envisagé la possibilité qu'on lui propose d'aller prêter main-forte à l'équipe-école de la Ligue américaine, en début de saison.

«Je verrai en temps et lieu. Moi, je m'en vais au camp pour mériter un poste.»

L'Europe, comme possibilité de fin de carrière, ne représente aucun attrait pour lui.

«Je ne veux pas trop m'éloigner, à cause de ma famille, dit-il. J'ai toujours dit que je n'irais jamais jouer dans la KHL, en Russie. La tragédie qui vient de secouer la ligue ne fait que renforcer mon opinion. J'accrocherai mes patins plutôt que d'aller jouer là-bas.»

Bégin a 488 matchs au compteur dans la LNH, montrant 52 buts et 100 points à sa fiche. Outre les couleurs des Preds et du Canadien, il a aussi porté celles des Flames de Calgary, des Stars de Dallas et des Bruins.

À sa dernière saison complète dans la LNH, en 2009-10, il avait récolté 14 points en 77 rencontres, dans l'uniforme des Bruins.

Source : Rds.ca