mercredi 1 juillet 2009

Gomez: «Je suis excité à l'idée de me retrouver à la Mecque du hockey»




Bob Gainey a encore une fois surpris tout le monde mardi en faisant l’acquisition d’un joueur de centre, Scott Gomez, qu’on ne voyait pas sur les écrans radars.

Les partisans du Canadien rêvaient de Vincent Lecavalier, mais ils devront encourager un joueur de centre américain surpayé et surévalué!

Gomez participait à une partie de pêche en Alaska lorsqu’il a appris la nouvelle. Il ne savait même pas quels autres joueurs étaient impliqués dans la transaction lorsqu’il a pris part à la conférence de presse téléphonique organisée par Dominick Saillant, du Canadien, en début de soirée.

À la première question — on lui demandait comment il avait réagi en apprenant qu’il avait été échangé au Canadien —, Gomez a semblé être à court de mots, lui qui est pourtant reconnu comme un athlète fort volubile.

Une «business»…

«Le hockey est une business, a-t-il commencé par dire. Alexander Mogilny m’avait dit, il y a quelques années, que j’allais un jour être échangé. Ça fait partie du hockey.

«Je suis un peu triste de quitter les Rangers, car j’aimais bien l’organisation et j’aimais jouer pour John Tortorella. Ce fut un choc», a avoué Gomez.

«Mais en même temps, je suis excité à l’idée de joindre les rangs du Canadien et de me retrouver à La Mecque du hockey. J’ai parlé à quelques joueurs du Tricolore et ils ne m’ont dit que du bien de l’organisation et de la ville.»

Gomez avait eu quelques échos, lundi soir, voulant que le Canadien s’intéresse à ses services.

«J’étais à un match de balle molle lorsqu’on m’a fait part d’une rumeur d’échange avec le Canadien. Je suis parti à rire», a mentionné le joueur américain de 29 ans, qui n’avait pas de clause de non-échange dans son contrat.

«J’avais seulement dressé une liste des équipes auxquelles je ne voulais pas être échangé, et le Canadien n’en faisait pas partie», a-t-il précisé.

Scott Gomez reconnaît qu'il n'a pas répondu aux attentes à New York.


La pression ne lui fait pas peur

Gomez s’est fait demander s’il craignait la pression qui l’attend à Montréal, où il se retrouvera à titre de joueur de centre numéro un et avec le plus gros salaire (8 M$).

«La pression est une bonne chose, a-t-il commenté. J’ai connu ça avec les Devils et j’ai été chanceux de jouer pour Lou Lamoriello au début de ma carrière. Il y avait aussi beaucoup de pression dans un gros marché comme celui de New York (avec les Rangers). J’ai beaucoup appris au contact des meilleurs joueurs.

«Maintenant, je vais vivre l’expérience de jouer pour le Canadien. Ce sera un honneur pour moi de revêtir l’uniforme bleu-blanc-rouge et de jouer à Montréal, une ville où les partisans sont des passionnés. Ils vous le font savoir si vous ne jouez pas bien…», a ajouté Gomez, qui a gagné deux fois la coupe Stanley avec les Devils.

«Le Canadien veut gagner et j’ai vécu ce genre de pression au New Jersey. Mon but à chaque saison est d’aider mon équipe à remporter la coupe.»

Gomez ne sait pas encore quel numéro il entend porter avec sa nouvelle équipe, «le numéro 19 de mon ami Larry Robinson ayant été retiré», a-t-il souligné.

Il souhaite, bien sûr, que le Canadien puisse mettre sous contrat Alex Kovalev, se disant un «fan» de l’attaquant russe.

Une saison embarrassante

Gomez se décrit surtout comme un bon fabricant de jeux, et il a été assez honnête pour reconnaître qu’il n’avait pas répondu aux attentes à New York. Il a récolté 16 buts et 42 mentions d’aide la saison dernière, pour un total de 58 points, soit 12 de moins que la saison précédente.

«C’est vrai, je n’ai pas connu une bonne saison. J’étais le premier à être déçu de mon rendement, a-t-il avoué. Ma façon de jouer était embarrassante. J’aurai des choses à prouver la saison prochaine.»

Les partisans du Canadien espèrent bien revoir le joueur qui avait récolté 84 points, dont 33 buts, avec les Devils en 2005-2006. Mais pour ça, il faudrait que Gomez soit très bien entouré !

On verra maintenant si Gainey nous réserve une autre acquisition surprise mercredi…

McDonagh, mi-figue mi-raisin

Ryan McDonagh, l’un des espoirs les plus prometteurs de l’organisation du Canadien, était mi-figue mi-raisin après avoir été mis au courant de la transaction.

«Pour être franc, je ne sais pas comment réagir, a-t-il déclaré à Radio-Canada Sports. J’étais heureux d’avoir été repêché par le Canadien, j’adorais la ville et l’organisation. Mais en même temps, je suis excité à l’idée de revêtir un jour l’uniforme des Rangers.

«J’ai aussi apprécié la classe de Bob Gainey, qui a tenu à m’informer de l’échange lui-même, a pousuivi le premier choix du Tricolore l’an dernier. Il m’a souhaité bonne chance.»

(Source : CorusSports)

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